Tendances alimentaires : le grand retour du plaisir
Publié le 1 décembre 2024
Christian Martin, Boulanger, a été élu président de la mutuelle Médicis, lors d’un Conseil d’Administration qui s’est tenu le 3 mai au siège parisien de l’institution. C’est l’occasion d’en savoir un peu plus sur cette mutuelle dédiée exclusivement aux entreprises indépendantes.
Monsieur Martin, vous venez d’être élu en tant que Président de Medicis. Pourriez-vous nous présenter rapidement cette mutuelle ?
Medicis c’est la Mutuelle des Entreprises et des Indépendants du Commerce et des Services. Elle a été créée par les indépendants eux-mêmes, par les élus d’Organic complémentaire, qui ont pris conscience dès 1978, de l’intérêt de créer une retraite complémentaire facultative destinée à venir compléter les retraites obligatoires. Elle est devenue Médicis en 2004.
Pour bien comprendre, Medicis intervient en troisième position de la constitution de la retraite, après les deux niveaux obligatoires auxquels nous devons cotiser auprès du RSI.
En termes de chiffres, Medicis c’est 165 000 adhérents, 3 milliards d’euros d’actifs constitués pour 2,4 milliards de droits provisionnés. 64 salariés y travaillent. C’est une structure réactive et adaptable, qui a tout d’une grande quant aux volumes financiers qu’elle gère.
Il s’agit donc d’une mutuelle qui propose un produit d’assurance retraite, comme bien d’autres mutuelles ou compagnies d’assurances. En quoi Medicis fait-elle la différence ?
Tout d’abord Medicis c’est une mutuelle qui est gérée par des indépendants. Cette représentativité lui permet d’être au fait de nos préoccupations, de nos attentes. Et justement, si elle a été créée, c’est qu’un besoin avait été collectivement ressenti : le besoin de se constituer le revenu de demain. C’est le besoin qui a créé l’offre et non l’inverse. C’est une différence avec d’autres structures créées plutôt pour faire naitre un besoin.
De plus, en tant que mutuelle, Medicis porte des valeurs que nous véhiculons nous aussi dans le secteur des métiers : l’humanisme, la solidarité et le partage.
Ensuite Medicis n’a qu’un seul métier : la retraite et qu’un seul public : les travailleurs indépendants. Elle est spécialiste du métier et du produit. Ce qui la différencie d’autres acteurs du marché qui proposent tout un panel de produits à des populations très différentes. Medicis ce sont des professionnels, comme nous, qui proposent des solutions adaptées et c’est ce qui fait la différence. Tout comme nous pouvons le faire nous aussi avec les grandes surfaces notamment. Cela me semble un atout de taille !
Et sur le produit, en quoi la différence se fait-elle ?
Medicis propose un produit en points, souple et facile. Je suis bien placé pour savoir qu’un indépendant c’est un créatif, c’est quelqu’un qui prend des risques, qui ne souhaite pas être contraint par une hiérarchie. Il faut donc lui proposer un contrat adaptable à sa trésorerie notamment. C’est le cas des produits MEDICIS.
De plus, l’intérêt chez Medicis, c’est que nous ne faisons pas de global, nous ne faisons pas de la masse, nous faisons du personnalisé et c’est cela qui m’intéresse. A ce titre d’ailleurs, MEDICIS a conservé des spécificités du service public : elle propose une action sociale qui peut être sollicitée si nous rencontrons ponctuellement une difficulté de trésorerie. Avouez que ce n’est pas courant comme service !
Vous avez donc été élu Président de Medicis, quels sont vos objectifs dans le cadre de ce mandat ?
J’ai été élu pour 6 ans. Je prends la suite du Président Grassi qui a fait beaucoup pour la mutuelle, en lui permettant d’être ce qu’elle est aujourd’hui.
J’ai des objectifs bien sûr pour la mutuelle : ce que je veux c’est une mutuelle encore plus forte, c’est travailler à son développement commercial et à son ancrage sur le terrain. C’est permettre à nos adhérents d’avoir les meilleures protections, les meilleures garanties possibles.
Je veux aussi travailler sur la notoriété de Medicis. Je veux que l’on sache que Medicis n’est pas une institution qui prend de l’argent, un point c’est tout. Medicis, ce sont des gens comme nous, comme vous, comme moi. C’est une structure dirigée par ses propres clients qui donnent du temps bénévolement pour faire en sorte d’avoir des réponses adaptées. C’est une structure on ne peut plus démocratique.
Je veux que Medicis fasse partie du paysage local. C’est-à-dire qu’à tous les niveaux, Syndicats Professionnels, Chambres de Commerce, Chambres des Métiers, Organismes Professionnels…, Medicis soit connue et reconnue. C’est un devoir de nous faire prendre conscience de l’importance de se constituer un revenu supplémentaire pour demain.
Vous êtes également élu à la Mapa et à la Confédération Nationale de la Boulangerie Pâtisserie Française, pourquoi tous ces engagements politiques ?
Je suis boulanger et à ce titre il me paraissait normal de faire partie de mon organisation professionnelle, pour avoir et apporter des conseils et échanger avec d’autres professionnels. Bien qu’indépendant il est indispensable de se regrouper pour être plus fort, plus visible, mieux défendu. C’est le rôle de la représentation professionnelle et aujourd’hui je suis Président de la Commission Economique, Sociale et Fiscale de la Confédération Nationale de la Boulangerie Pâtisserie Française.
Pour mon commerce, mon habitation, mon individuelle accident famille notamment… je suis assuré à la Mapa, car c’est la mutuelle qui là aussi connait le mieux le monde des indépendants et plus particulièrement celui des métiers de bouche. J’ai souhaité y prendre des fonctions politiques et j’occupe aujourd’hui la Vice-Présidence.
Tous ces mandats, tous ces engagements que je prends ont bien un lien entre eux : la défense des intérêts des indépendants que je représente.
Je suis un indépendant dans l’âme, ce n’est pas un statut, c’est une conviction, mais pour avoir les moyens de l’être et de le rester il faut qu’autour de nous gravitent des structures qui connaissent bien nos métiers. C’est aussi pour cela que je m’engage.
Je précise que la Mapa est également partenaire de Medicis et propose les solutions retraite de MEDICIS.
Elle a su reconnaitre en cette mutuelle les qualités, les valeurs qu’elle prône et qu’elle défend depuis plus de 100 ans. La Confédération de la Boulangerie est aussi un partenaire de Medicis. Cela démontre bien, si besoin était, l’intérêt de la mutuelle pour le secteur des métiers.
Crédit photo : Sacha Héron
Publié le 1 décembre 2024
Publié le 1 décembre 2024
Publié le 1 décembre 2024