C’est assurément un incontournable de la cuisine française. Le sandwich s’est imposé depuis de nombreuses années comme un grand classique de la restauration rapide. Que ce soit pour le casse-croûte, à la pause déjeuner, au dîner, dégusté à table ou lors d’une randonnée ou d’un pique-nique, le sandwich nous accompagne partout au quotidien. Les chiffres parlent d’eux-mêmes : sur le seul territoire national, ce ne sont pas moins de 2,61 milliards¹ de sandwichs qui sont consommés chaque année, soit près de 40 sandwichs par an et par habitant. Cela représente plus de 80 unités vendues toutes les secondes ! Retour sur l’histoire de cette référence culturelle qui est devenue une manne économique non négligeable pour notre profession.

Nos amis Anglais l’ont peut-être inventé, les Français – comme souvent – ont su le sublimer ! Et oui, le sandwich n’est pas né en France, mais outre-Manche selon la légende. En effet, sa paternité serait due à l’anglais John Montagu, quatrième comte de Sandwich, en 1762. Homme politique et diplomate, ce dernier se faisait servir de la viande froide entre deux tranches de pain pour se restaurer et demeurer le plus longtemps possible derrière sa table de travail. Ça, c’est pour la grande histoire. L’autre version est moins glorieuse puisque ce repas ne lui aurait pas été servi dans le cadre de ses fonctions gouvernementales, mais lors de ses séances de jeu de cartes, dont il était particulièrement friand. En plus du caractère pratique de cet encas rapide, cela lui permettait également de conserver les mains propres pour continuer à jouer…