Les bons gestes pour sauver une vie

Les bons gestes pour sauver une vie

Santé
Publié le 15 décembre 2024

Un accident est vite arrivé et les premiers réflexes en cas d’urgence peuvent éviter le pire, à condition de les connaître et mieux, de se former pour acquérir une base solide de secourisme…

Évaluez la situation

Avant d’agir, prenez le temps d’analyser les circonstances et de vous poser les bonnes questions. La victime est-elle consciente ? Respire-t-elle ? Remarquez-vous la présence de plaies ? Des produits toxiques sont-ils à proximité ? Quelles peuvent être les causes de l’accident ? Avez-vous repéré d’autres personnes blessées ? Vos observations seront utiles pour donner les premières indications aux secours. Si la personne est consciente, restez auprès d’elle pour lui parler et la rassurer.

Sécurisez les lieux

L’accident est déjà arrivé mais d’autres dangers pourraient aggraver la situation. Assurez-vous que les conditions de sécurité soient remplies (au niveau de l’électricité, de la circulation sur la route, d’un incendie maîtrisé…) pour mettre le blessé à l’abri et pour vous protéger par la même occasion. Si vous portez secours à une personne électrocutée et que vous ne coupez pas le courant, c’est vous qui risquez la décharge ! Déterminez un périmètre de sécurité optimal en attendant que les pompiers ne viennent vous donner main forte.

Appelez les secours

Si vous pouvez gérer les aléas du quotidien, d’une petite brûlure à une piqûre de guêpe, en cas d’accident plus grave, votre premier réflexe sera d’appeler de l’aide pour prendre le relais. Plusieurs services d’urgence restent en alerte 24h sur 24 : les pompiers, en composant le 18, et le SAMU (le 15). Il vous faudra alors exposer la situation en quelques mots, de manière claire et précise pour leur faire gagner un temps précieux.

Réagir face à une brûlure

Quelle que soit la gravité de la brûlure, le premier geste à avoir reste de placer la plaie sous l’eau froide pendant au moins cinq minutes pour refroidir la brûlure et diminuer la douleur. Prenez soin de retirer, sous l’eau, les vêtements qui peuvent gêner en laissant ceux qui adhèrent à la peau. La gravité d’une brûlure dépend de son étendue. Si elle dépasse la moitié de la paume de la main de la victime, n’attendez pas pour contacter le SAMU. Dans le cas d’une brûlure simple, après avoir rincé à l’eau, vous pouvez désinfecter la plaie avec un antiseptique et appliquer un tulle gras, en évitant surtout d’autres produits comme du beurre ou de l’huile.

Arrêt cardiaque : pas de temps à perdre

L’idéal est d’agir en amont dès les premiers signes annonciateurs de l’arrêt cardiaque. Si une personne se plaint de douleurs dans la poitrine, de difficultés pour respirer ou de nausées, n’attendez pas pour appeler les secours. Si vous vous trouvez face à un arrêt du cœur, vous allez devoir commencer un massage cardiaque. Contactez le 15 afin qu’ils puissent vous guider par téléphone pour effectuer une réanimation cardio-pulmonaire (RCP) si vous n’en avez jamais fait. Appliquez vos deux mains au milieu de la poitrine. Un massage cardiaque comporte 120 appuis par minute, soit deux appuis par seconde. Ne vous arrêtez pas tant que les secours ne sont pas présents. Si vous n’avez pas été formé, ne tentez pas le bouche à bouche. Demandez à l’entourage d’aller chercher un défibrillateur s’il en existe un à proximité.

Stoppez l’hémorragie

Il ne s’agit pas d’une petite coupure à soigner mais bien d’une plaie qui laisse couler le sang comme un robinet ouvert. Deux réflexes simples à mémoriser : j’appuie et j’allonge. La priorité est de faire une pression directement sur la plaie pour stopper l’hémorragie. Avec l’aide d’un linge ou d’une serviette propre ou avec les mains protégées par des gants, pour ne pas infecter la plaie. Mieux vaut également allonger la victime pour qu’elle soit dans une position confortable. Continuez la compression de la plaie jusqu’à l’arrivée de renfort extérieur.

Lise Lafitte

—————————————————————————————————————–

Et si vous vous formiez ?

Sauver une vie grâce aux gestes de premiers secours ne s’improvise pas. Mieux vaut suivre une formation au PSC1 (Prévention et secours civiques de niveau 1) dispensée par la Croix-Rouge française sur trois demi-journées ou en soirées. 40 % des Français déclarent avoir été formés. Mais pas question de se reposer sur ses lauriers de secouriste ! Le brevet de secouriste se révise au minimum tous les cinq ans pour ne pas oublier les bons réflexes.

NOTRE NOUVELLEAPPLICATION
Bientôt disponible
sur Apple

NOTRE NOUVELLEAPPLICATION
Bientôt disponible
sur Apple