Une assemblée riche en enseignements et en projets dans cette période particulière

Une assemblée riche en enseignements et en projets dans cette période particulière

Actualités
Publié le 23 octobre 2020

André Renaudin et Dominique Anract ouvrent les travaux.

L’assemblée générale de la Confédération nationale de la boulangerie pâtisserie s’est déroulée le lundi 21 septembre dernier dans les locaux d’AG2R La Mondiale, au 26 rue de Montholon, dans le 9ème arrondissement de Paris en présence d’une cinquantaine de Présidents régionaux et départementaux, du Président de la CNBPF Dominique Anract et du nouveau Secrétaire Général Xavier Casalini.

Dans un premier temps, André Renaudin, Directeur Général d’AG2R La mondiale a accueilli le public en soulignant que « nous sommes à un tournant interplanétaire » liée à la crise de la Covid-19, mais que les boulangeries-pâtisseries continuent d’avoir les faveurs des consommateurs. « Dans cette période de crise, on revient à l’essentiel et le pain en fait partie », a-t-il remarqué. « Nous savons que cette période est difficile et, par nos expertises et nos conseils, AG2R La Mondiale sera là, et nous serons fiers de vous aider ».

De son côté, le Président Anract a procédé à l’ouverture des travaux, en remerciant l’ensemble des boulangers d’avoir été exemplaires dans ce chaos : « Nous sortons sonnés de cette épreuve, mais debout. »

Après l’examen et l’approbation des comptes de la Confédération, l’assemblée a procédé au renouvellement de deux membres du Comité d’Audit : Guiliane Poirier proposé par le Président Éric Blancho pour la région Bretagne, et Franck Thomasse pour la région Ile-de-France.

Plusieurs actions d’ampleur à venir

Un point a été fait sur l’inscription des « savoir-faire artisanaux et la culture de la baguette de pain » à la Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité de l’Unesco. Un film réalisé pour appuyer cette candidature a été présenté à l’assemblée.

Des « zoom » particuliers ont été effectués sur les actions à venir telles que l’accord collectif de solidarité sociale par Christian Martin, vice-président de la Confédération, le Stage d’optimisation par Jean-Yves Gautier, président de la Commission qualité, formation, innovation à la Confédération de la boulangerie, et le plan sanitaire par Jean-Luc Chapuis, Président de la Commission de la Restructuration, de la Réglementation et de la Modernité.

Sans oublier la présentation par Patrick Mouren, président de l’agence Médiacompact, du dispositif de communication autour de « Boulanger de France » ; une grande campagne de publicité qui a démarré dans les médias le 28 septembre dernier.

Dominique Anract en a profité pour souligner que ces actions, comme la mise en place de la Charte de qualité « Boulanger de France » et le Stage d’optimisation lié à la fabrication maison, représentaient des opportunités nouvelles et non négligeables pour fédérer, et trouver de nouveaux adhérents. Jean-Yves Gautier a ajouté qu’il fallait « saisir cette opportunité de Boulanger de France pour proposer des stages à nos collègues boulangers et rationnaliser la production ».

Un temps de parole a ensuite été donné à chaque président de Région boulangère, afin qu’il puisse présenter un état de la situation et des problèmes rencontrés localement, pendant et après le confinement. La plupart ont remercié chaleureusement la Confédération pour ses actions de soutien et sa présence durant cette période tourmentée. Des disparités importantes ont été notées dans les régions. Certains boulangers s’en sont bien sortis, notamment ceux qui pouvaient faire des tournées dans le milieu rural. Ceux-là ont bien continué leur activité. Mais pour d’autres, cela a été bien plus difficile, ils ont perdu pas mal de clients et notamment, indique Bernard Zabée, président de la Région boulangère Bourgogne Franche Comté, parmi les plus âgés, qui apeurés, n’osent plus sortir chercher leur pain. En Normandie, le président André Sourdon a indiqué que les centres-villes souffrent toujours, contrairement à ceux situés en bordure des places qui avaient fait une bonne saison. Le gros souci à prendre en considération était de trouver du personnel. Bon nombre de boulangers déplorent de ne pas trouver d’apprentis, comme dans le Morbihan, alors que les CFA sont bondés et manquent même de places. Éric Blancho, président de la région boulangère Bretagne, a suggéré – tout en étant conscient que cela demande du temps et de l’énergie – de développer davantage de services et d’aller encore plus sur le terrain.

De son côté, Dominique Anract a insisté sur le fait « qu’il fallait rester optimiste et que cette crise avait renforcé notre cohésion ».

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