Tendances alimentaires : le grand retour du plaisir
Publié le 1 décembre 2024
« Nous devons dire si nous voulons favoriser une société éclatée dont les modes de vies seront dictés par les intérêts de quelques grandes enseignes internationales ou si nous voulons privilégier la cohésion sociale et la modernisation raisonnée de notre société » a déclaré le président de l’UPA, Jean-Pierre Crouzet.
La question de l’ouverture des commerces le dimanche et du travail dominical relève d’un choix de société, et en aucun cas la décision ne doit résulter du lobbying de quelques grandes enseignes. L’UPA considère que le cadre actuel de limitation de l’ouverture dominicale doit être globalement maintenu et que toute évolution éventuelle de la réglementation devra respecter les priorités qui suivent.
• Le principe général doit rester le repos dominical afin de favoriser les activités sociales : vie associative, familiale, sportive, culturelle, spirituelle… Dans la mesure où le commerce alimentaire de proximité est utile à ces activités et qu’il contribue à créer des liens sociaux, l’autorisation d’ouvrir le dimanche matin doit impérativement être maintenue.
• Des dérogations à ce principe général sont nécessaires pour prendre en compte des priorités économiques spécifiques : zones touristiques ou périmètre de consommation exceptionnel. La loi Mallié de 2009 répond assez bien à cette exigence mais doit être aménagée et simplifiée afin d’éviter les décisions arbitraires et autres inégalités de traitement qui peuvent déstabiliser le tissu économique local.
• Les conditions et modalités du travail le dimanche doivent résulter du dialogue entre représentants des employeurs et des salariés des différentes branches professionnelles. A l’inverse, l’ingérence des pouvoirs publics dans ce domaine serait la promesse de batailles politiques et juridiques permanentes particulièrement préjudiciables à la vie économique.
Publié le 1 décembre 2024
Publié le 1 décembre 2024
Publié le 1 décembre 2024