La fermentation au cœur des débats
Publié le 1 décembre 2024
Le Gouvernement a annoncé le 29 novembre dernier que le dispositif « amortisseur électricité » allait évoluer. Le plancher n’est plus de 325 €/MWh, mais de 180 €/MWh. Au-delà de ce seuil de 180€/MWh, l’État prend en charge 50 % du montant, et ce jusqu’à un prix plafond qui a été ramené de 800 € à 500 €/MWh.
Cette décision fait suite au travail de fond réalisé par la Confédération Nationale de la Boulangerie-Pâtisserie Française (CNBPF) avec le ministère de l’Économie. De nombreux échanges se font par email et par téléphone au quotidien et deux rendez-vous ont eu lieu le 18 octobre 2022 et le vendredi 25 novembre dernier avec Bruno Le Maire, Ministre de l’économie des Finances et de la Souveraineté Industrielle et Numérique, et Olivia Grégoire, Ministre déléguée chargée des Petites et Moyennes Entreprises, du Commerce, de l’Artisanat et du Tourisme, et plusieurs professionnels.
Il ressort de ce dernier rendez-vous, à la suite des simulations effectuées par le Gouvernement sur la base des éléments communiqués par la Confédération, que les aides « Gaz et électricité » et « l’amortisseur électricité » apparaissent insuffisantes à la pérennité de nos entreprises. En effet, le constat a été fait que les aides actuelles ne permettraient pas d’éviter les risques de redressement et de liquidation judiciaires que pourraient rencontrer nos entreprises en raison des coûts exceptionnellement élevés de l’énergie. Ainsi, des études sont toujours en cours afin que le Gouvernement mette en place un dispositif complémentaire à l’amortisseur électricité. Celui-ci devrait être officialisé dans les jours qui viennent.
En parallèle, Dominique Anract, président de la CNBPF, a également saisi la Commission Européenne sur ce problème existentiel pour notre profession. Une réponse lui a été envoyée au nom de la Présidente de la Commission Européenne, Ursula Von der Leyen, afin de lui donner les garanties d’un accompagnement financier pour la survie des entreprises artisanales principalement impactées par cette crise énergétique.
Cependant, comme le rappelle Dominique Anract, « dans ce contexte inédit de hausse des prix des matières premières et de l’énergie, laquelle sera inévitable même avec les aides de l’État, les professionnels n’ont d’autres choix que d’augmenter les prix de leurs produits de boulangerie. »
Publié le 1 décembre 2024
Publié le 1 décembre 2024
Publié le 15 novembre 2024