Un geste citoyen qui peut sauver beaucoup de vies… L’Établissement français du sang (EFS) alerte régulièrement le public d’un risque de pénurie. Le don du sang reste essentiel pour soigner un grand nombre de malades. Cela ne vous prendra qu’une heure de votre temps, de l’examen préalable au prélèvement, suivi d’une phase de repos et de surveillance. Alors la prochaine fois que vous croiserez un centre de collecte, n’hésitez plus et venez prendre votre carte de donneur !

Don du sang, mode d’emploi

Vous n’avez jamais tenté l’expérience et vous restez un peu perdu dans la procédure ? Pas d’inquiétude ! Il est très facile de devenir donneur, à condition de respecter quelques règles. Tout d’abord, l’âge : il faut avoir entre 18 ans et 70 ans, l’âge limite étant de 60 ans pour une première fois. Pas besoin d’être à jeun. Au contraire, vous aurez besoin d’avoir mangé pour éviter les petits malaises. Côté administration, une simple carte d’identité est suffisante. Le carnet de santé, lui, n’est pas obligatoire. On vous délivrera une carte de donneur la première fois. Le don du sang reste complètement anonyme. Même si vous êtes terriblement motivé, vous ne pouvez pas récidiver toutes les semaines. La limite est de cinq fois par an pour les hommes et de trois fois pour les femmes, avec un intervalle de deux mois entre chaque prélèvement.

Donner, oui, mais où ?

Le don du sang est bien encadré en France. Seul l’Établissement français du sang gère l’organisation et les stocks pour éviter une pénurie et assurer la distribution. L’EFS dispose de 115 sites répartis sur tout le territoire français. À côté des structures fixes, 40 000 collectes mobiles se déplacent régulièrement pour aller à la rencontre des donneurs potentiels. Les sites fixes permettent d’effectuer un don du sang total où les plaquettes et le plasma pourront être traités. Dans les collectes, les appareils lourds ne pouvant être transportés, le don de plasma n’est pas toujours assuré. Pour trouver un lieu de collectes à proximité de chez vous ou avoir l’adresse d’un relais, rendez-vous sur le site de l’EFS.

Contre-indications relatives

Pour donner son sang, il faut se sentir bien. Si vous couvez une grippe ou que vous sentez une fatigue passagère, n’allez pas risquer d’aggraver votre situation ou de fausser les résultats d’analyse. Les petites infections, du rhume à l’angine doivent vous écarter pendant une dizaine de jours de votre bonne résolution. Attendez d’être parfaitement rétabli après une maladie passagère, surtout si vous avez été sous antibiotiques. La prise d’aspirine ou d’anti-inflammatoires n’est pas recommandée car elle a un impact sur la coagulation du sang. Après une intervention chirurgicale, laissez passer une semaine à un mois avant de reprendre du service. Pour les soins dentaires, un délai d’un jour est nécessaire. En cas d’infections chroniques comme le diabète, n’allez pas mettre votre santé en danger ! Le médecin sur place évaluera au cas par cas si vous pouvez devenir un donneur potentiel. Votre sang sera avant tout testé pour définir le groupe sanguin et dépister les maladies transmissibles. En cas d’anomalie détectée, vous serez immédiatement prévenu.

Pour en savoir plus, n’hésitez à consulter le site https://dondesang.efs.sante.fr/

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Les contre-indications permanentes au don du sang

La réglementation pour le don du sang reste stricte. Le but est de préserver la sécurité des malades qui seront transfusés et des donneurs. Certaines contre-indications sont formelles :

– Le poids est un critère. Vous ne pourrez pas donner votre sang si vous pesez moins de 50 kg ;

– Sont exclues du don du sang les personnes ayant déjà été transfusées ou celles qui ont bénéficié d’une greffe d’organes ;

– Les personnes souffrant de maladies ne sont pas acceptées pour ne pas risquer de mettre leur santé en jeu ;

– Pas de don du sang pour les futures mamans pour un délai allant jusqu’à six mois après leur accouchement, afin d’éviter les risques d’anémie.

Lise Lafitte