L’équipement, c’est la santé !
Publié le 1 octobre 2024
Un rôle d’Hermès qui joue les messagers dans le corps en voyageant grâce à la circulation sanguine, les hormones ont la main mise sur toutes les fonctions de l’organisme à travers un système endocrinien redoutablement efficace. De quoi mettre le corps sous contrôle… ou presque !
Un mécanisme bien huilé
Quand elles sont fabriquées par le corps, on parle d’hormones, quand elles sont produites par le cerveau, on les appelle neurotransmetteurs. Le poids des hormones dans notre comportement quotidien irait presque jusqu’à faire douter de son libre arbitre.
Votre envie irrépressible de sucre sur les coups de 17 h n’est pas forcément liée à un manque de volonté de votre part mais à un déficit en sérotonine.
La mélatonine, la fameuse hormone du sommeil, qui influe sur l’endormissement, dépend directement de la lumière du jour qui l’empêche d’être secrétée, alors que l’obscurité marque le signal de sa diffusion dans le sang.
Quant au réveil, il est commandé par un pic d’adrénaline et de cortisol, qui intervient également dans le processus du stress, pour stimuler votre activité. À noter que le taux de cortisol se trouve au plus bas à 14h, menant ainsi à la somnolence.
Le trio de neurotransmetteurs – dopamine, sérotonine et noradrénaline – travaille en étroite collaboration pour gérer le comportement. Ils régulent les fonctions cognitives, émotionnelles et l’humeur. La noradrénaline joue un rôle dans la vigilance, la sérotonine régit l’impulsivité et la dopamine les fonctions psychomotrices.
Un meilleur rythme sous endorphines
Difficile de faire l’inventaire de toutes les hormones mais s’il y en avait une à retenir et à secréter aussi souvent que possible il s’agirait de l’endorphine, l’hormone du plaisir, qui vous fait baigner dans une source de bien-être pour apaiser les sensations de douleur, voir la vie en rose bonbon et optimiser les fonctions de votre cerveau. Les endorphines ont un ascendant sur les autres hormones. Pour sécréter naturellement ces perles rares du bonheur, il n’y a pas que le sport ou l’amour qui libère une bonne dose dans votre sang. Pensez à adopter la pensée positive ! Le fait de sourire envoie un message à votre cerveau, passer des moments agréables entre amis, rires… font marcher la mécanique de votre métabolisme à plein régime.
Une question de degré
Le rythme du corps n’est pas seulement conditionné par les hormones. Sa température a un impact direct sur les activités de la journée. Une variation très légère qui peut placer le corps dans de bonnes dispositions. Le sommeil est favorisé par une température qui décroît progressivement en soirée pour vous plonger dans les bras de Morphée. Mais attention à ne pas dormir dans une chambre trop froide qui bloquerait le processus d’endormissement. Quant au sport, la séance optimale se situe en fin de journée vers 17 h. Après 20 h, vous risquez de troubler votre rythme de sommeil. Quant à notre libido si malmenée en hiver, c’est au contraire quand la température est à son plus haut niveau qu’elle est au beau fixe, dans une belle ébullition d’hormones.
Un temps pour travailler, un temps pour dormir, un temps pour faire du sport… Notre métabolisme est programmé comme un logiciel complexe qui fait intervenir différentes données savamment dosées. 80 % des personnes possèdent un rythme très commun quand 20 % de la population disposent d’un métabolisme particulier. Il n’est pas simple de retrouver son rythme naturel. La priorité reste alors de se mettre à l’écoute de son corps et de noter sur le papier des éléments objectifs. On prend alors plus facilement conscience du rythme de son métabolisme. Il est possible de modifier son tempo, mais les changements ne se font pas du jour au lendemain, surtout quand le corps est tributaire du bouquet d’hormones qui donne parfois une sensibilité à fleur de peau.
Lise Lafitte
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