Le poids et ses secrets

Le poids et ses secrets

Santé
Publié le 15 décembre 2023

Entre les idées reçues et les a priori, il est temps de rétablir la balance des vérités nutritionnelles pour bien terminer l’année…

On peut être rond et en forme

La minceur n’est pas un gage de santé ! Vous pouvez être un poids plume et constater un taux de cholestérol élevé. Quelques kilos en trop n’auront pas d’impact sur le résultat de vos analyses médicales à condition de ne pas tomber dans l’excès. Et la priorité n’est pas de ressembler à un modèle mais d’être au top en se sentant bien dans sa peau.

 

La génétique a un impact majeur

Si on ne peut pas parler de déterminisme pondéral (car on ne naît pas gros, on le devient), différentes études médicales ont prouvé une prédisposition à l’obésité en lien avec le patrimoine familial. Si un des parents est en surpoids, un enfant a 40 % de risque de l’être à son tour. 80 % si les deux parents présentent le même profil. Les mécanismes restent toutefois encore mal connus et les gènes de l’obésité n’ont pas encore été identifiés.

 

Une fois le métabolisme déréglé, il est plus difficile de maigrir

Votre corps n’aime pas jouer les yo-yo ! Les régimes à répétition, entre privations et carences, contribuent à lui donner le mauvais réflexe de stocker la nourriture au premier petit excès. La thyroïde trinque également et son mauvais fonctionnement favorise la prise de poids. Il vous faudra plus de temps pour retrouver un équilibre qui vous mettra sur la voie de la perte de poids.

 

Le manque de sommeil, un allié du surpoids

Une bonne excuse pour faire la grasse mat’ ! Les recherches sur les rythmes de sommeil ont montré que, moins on dormait, plus l’indice de masse corporel (IMC) était élevé. La cause ? Les hormones, notamment la ghréline, qui stimule l’appétit, et la leptine qui gère la sensation de satiété. Leur synthèse est perturbée quand vos tête-à-tête avec l’oreiller se raccourcissent. Moralité : pour être mince, restez sous la couette !

 

Se forcer à manger est inutile, tout comme s’affamer

Faites confiance à votre corps pour vous donner le bon signal de l’appétit et du rassasiement. Il possède un régulateur de poids, le pondérostat, situé au niveau de l’hypothalamus, qui gère la faim et la satiété. Les régimes créent des interférences dans ce mécanisme naturel et brouillent les cartes des envies. Votre organisme a besoin de stabilité alimentaire pour rester dans l’équilibre.

 

Supprimer les graisses a une influence néfaste sur la santé

Se radicaliser en radiant de ses menus tout ce qui est gras est inutile pour perdre du poids (au contraire, les bonnes graisses favorisent la lipolyse, l’élimination des triglycérides) et fragilise le corps sur le long terme. Les lipides contribuent à nourrir vos cellules, notamment celles du cerveau. Elles doivent représenter 30 % des apports nutritionnels. Une carence en acides gras essentiels a un impact sur le système hormonal, sur le déclenchement des maladies neurovasculaires et neurodégénératives.

 

 

Ce n’est pas parce qu’on est maigre à 30 ans qu’on le sera à 40 si on mange mal

Après le manque d’efforts, le prix fort ! Ceux qui se gavent de chips et de coca en claironnant qu’ils ne prennent pas un gramme, finiront par recevoir le revers de la balance. Le poids est tributaire d’une bonne hygiène de vie, exercice physique en première ligne. La tendance, avec l’âge, est à la prise de poids progressive, comme une pente naturelle qu’il est possible de freiner par un bon équilibre alimentaire. Mieux vaut donc agir en prévention à 30 ans pour être au top à 40 !

 

Les antioxydants sont des alliés contre les kilos

Vitamines A, C, E, zinc, sélénium… Ne les oubliez pas dans votre assiette ! Les antioxydants jouent un rôle de brûle-graisses en augmentant votre dépense calorique. Le bon réflexe ? Des fruits et des légumes frais au menu pour vous régaler et faire plaisir à votre balance.

 

Lise Lafitte

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