Les bons gestes pour sauver une vie
Publié le 15 décembre 2024
Qui ne rêve pas de gagner ce joli teint hâlé et uniforme qui donne bonne mine et prolonge les vacances un peu plus ? Pourtant, si le soleil participe à notre santé en apportant ses bienfaits, une exposition à ses rayons doit se faire de manière mesurée pour bronzer sans danger…
Un point sur les ultraviolets
Pas de suspense inutile, les UVA et les UVB sont à mettre dans le même panier, à quelques différences près. Les UVB sont photoprotecteurs et provoquent la production de mélanine, contrairement aux UVA. Les UVB sont responsables des rougeurs. Ils sont donc plus facilement associés aux coups de soleil, alors que pourtant ils pénètrent rarement au-delà de la couche superficielle de l’épiderme. Les UVA peuvent, eux, s’introduire jusqu’à l’hypoderme, causant des dégâts dans les cellules de la peau, accélérant son vieillissement et augmentant ainsi les risques de cancers.
À petite dose
Il n’est pour autant pas question de se priver du plaisir de prendre son bain de soleil, qui n’a pas que des mauvais côtés. Il reste ainsi indispensable pour synthétiser la vitamine D et possède un effet anti-inflammatoire qui peut avoir un impact positif sur certaines maladies de peau comme le psoriasis ou l’acné. Sans parler de ses bienfaits sur l’humeur ! Ensuite, tout est une question de durée d’exposition, de moment idéal et de protection appropriée en fonction de son type de peau. L’erreur fréquente ? Sauter sur le premier rayon venu après avoir passé l’hiver emmitouflé sous un gros pull. La peau a besoin d’être exposée progressivement, de préférence le matin ou après 16h, quand le soleil se fait plus doux. Et jamais sans protection solaire, surtout pour les peaux claires !
Allergie possible ?
Une exposition au soleil peut provoquer l’apparition d’une urticaire ou d’une lucite estivale, qui vous rappelle que les UV ne sont pas vos amis. Les réactions allergiques surviennent dès que l’on s’expose au soleil et se calment au bout de quelques heures, en restant sagement à l’ombre. Il existe des moyens pour prévenir une allergie au soleil et diminuer les risques de réaction d’éruption cutanée. On peut prendre un antihistaminique et des gélules à base de carotène et de vitamines pour préparer sa peau. Des séances de photothérapie chez un dermatologue sont complémentaires et renforcent la défense de l’épiderme face au soleil. Quand la peau est sensibilisée au soleil, mieux vaut ne pas mettre de parfum avant une exposition, au risque de voir apparaître des taches brunes indélébiles sur les zones concernées. Certaines crèmes, comme les traitements contre l’acné ou les produits contenant de la cortisone, sont photosensibles et engendrent des réactions rapides.
Quel est votre type de peau ?
En dermatologie, le phototype, déterminé par la classification de Fitzpatrick, permet de catégoriser les personnes en fonction de la réaction de leur peau exposée au soleil… On compte six phototypes, de la carnation très claire à la peau noire. À noter que le phototype peut évoluer tout au long de la vie, le vieillissement impliquant une diminution de la synthèse de la mélanine.
– Mieux vaut éviter le soleil entre 10 h et 16 h. C’est à ce moment que les rayons ultraviolets sont les plus forts ;
– Recherchez les coins d’ombre pour ne jamais rester exposé trop longtemps en plein soleil ;
– Votre meilleure protection reste d’être habillé. Un T-shirt épais, de couleur sombre sera efficace. Un chapeau servira de rempart au cuir chevelu ;
– Pour les yeux, les lunettes de soleil sont précieuses ;
– Non, les cabines à UV ne préparent pas la peau au bronzage et restent dangereuses ;
– Crème solaire obligatoire ! Choisissez-en une à large spectre UVB et UVA, avec un indice de protection d’au moins 30 que vous appliquerez une demi-heure avant l’exposition, en quantité suffisante et à renouveler toutes les deux heures.
Lise Lafitte
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