Les bons gestes pour sauver une vie
Publié le 15 décembre 2024
Le choc passé de découvrir cet indésirable, qui finit le plus souvent sauvagement arraché, le temps de l’enquête capillaire arrive pour tenter de démasquer les responsables de ce blanchiment abusif… La décoloration des cheveux a un nom : la canitie. Un mot savant qui identifie un processus naturel auquel personne n’échappe et qui rappelle que le cheveu, lui aussi, subit l’usure du temps. Le phénomène est irréversible. Blanc, c’est blanc, mais il reste quand même de l’espoir ! En revanche, plutôt que de les éliminer un par un et risquer de passer de la canitie à la calvitie, mieux vaut essayer d’affiner les causes du problème pour adapter les bonnes solutions…
L’origine des cheveux blancs
On va commencer par mettre un peu de couleur avant de passer au blanc… La teinte des cheveux est due à la présence de pigments, appelés mélanine, et qui sont les mêmes que ceux qui colorent l’épiderme. Ces pigments sont fabriqués par des cellules, les mélanocytes, situées au niveau du bulbe pileux, à la base du cheveu. La quantité de pigments est déterminée par nos gènes. Un capital qui s’use au fil des années, les mélanocytes ayant, comme toutes cellules du corps, une durée de vie limitée. Quand le stock est épuisé, il n’y a plus moyen de faire le réassort. La mélanine vient à manquer. Plus de pigments ? Cheveux blancs !
Les causes du blanchiment
Il y a certaines causes à la canitie contre lesquelles on ne peut rien. Le vieillissement reste le grand responsable de cette évolution capillaire, les gènes font le reste dans un jeu de loterie d’ADN insufflé par le patrimoine familial. La bonne nouvelle pour éviter de se faire trop de cheveux blancs ? Parmi les facteurs de risques sur lesquels vous pouvez agir pour éviter une dépigmentation précoce, on trouve, au premier rang des accusés, la cigarette. On savait déjà que le tabac accélérait le vieillissement cutané. Il affecte également le cuir chevelu et particulièrement le bulbe pileux, qui est la partie vivante du cheveu. Le stress a également son rôle à jouer, tout comme une carence en vitamine B12, qui intervient dans l’entretien du sang, du cerveau et du système nerveux. Au niveau capillaire, un niveau bas de vitamine B12 est susceptible d’entraîner une baisse de la pigmentation des cheveux. Au menu ? Relaxation et repas complémenté en B12.
Des solutions sur-mesure
Pour le moment, il n’existe pas de traitement qui permette de stopper le processus du blanchiment et d’inverser la tendance. Pour le moment, du moins, car avec la découverte par les scientifiques du gène IRF4, la porte est ouverte aux innovations et la recherche avance pour mettre au point un procédé capable de repigmenter les cheveux. Les paramètres sont encore à délimiter, mais la promesse d’un cheveu de nouveau coloré n’a jamais été aussi proche d’être tenue. La prévention reste toujours un moyen simple de retarder l’échéance du poivre et sel. Difficile d’évaluer avec certitude les effets de l’arrêt du tabac ou d’une meilleure gestion du stress sur le ralentissement du blanchiment des cheveux. Dans tous les cas, vous freinerez peut-être la tendance, tout en prenant soin au passage de votre santé, alors pourquoi s’en priver ?
Pour évaluer les risques de vous faire des cheveux blancs avant les autres, faites le point sur votre situation :
– Vous avez plus de 40 ans ;
– Vous fumez ;
– Vous vivez une période particulièrement stressante ;
– Vos parents ont eu des cheveux blancs de manière précoce ;
– Vous êtes en carence de vitamine B12 ;
– Votre thyroïde est déréglée.
Si vous avez répondu « oui » à plusieurs de ces affirmations, vous multipliez les facteurs de risques qui favorisent l’apparition des cheveux blancs. Certains d’entre eux peuvent, heureusement, être corrigés sur le long terme…
Lise Lafitte
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