Le Fournil de Lola, un projet commun de Christelle et Jean-Pascal Detrait, pour une boulangerie artisanale
Publié le 1 décembre 2024
Aurélie Ribay propose périodiquement à ses clients de découvrir des pains de sa création, comme son écureuil réalisé sur une base de châtaignes torréfiées, de seigle et de farine de meule, agrémentée d’une touche de miel, d’abricots et de noisettes.
Si Aurélie Ribay a entamé sa seconde vie professionnelle en devenant boulangère, c’est qu’elle a longtemps cherché sa voie. Tour à tour dans les assurances, l’ophtalmologie, le bâtiment, le négoce de matériel informatique, les services bancaires, la jeune femme a décidé un jour d’opérer un virage à 180°. « J’ai terminé responsable commerciale chez MasterCard. Le fait d’avoir eu à gérer des budgets importants m’a permis d’apprendre à maitriser les calculs de rentabilité, les dossiers de banque et d’acquérir le sens commercial. Cela m’a rendu service, même si en boulangerie, on ne joue pas sur les mêmes émotions. Ce qui m’a attiré dans la boulangerie, c’est que ce métier cochait toutes les cases. J’avais besoin d’un électrochoc professionnel, de revenir à un travail manuel sur une matière vivante, avec un contact direct avec la clientèle », analyse Aurélie Ribay.
À 45 ans, elle dépose donc une demande de FONGECIF auprès de son employeur et se met à frapper aux portes des boulangeries pour découvrir de plus près le métier d’artisan. Puis, elle se rend aux journées portes ouvertes de l’EBP où elle rencontre le formateur Bernard Leblanc. « J’ai eu un coup de cœur pour cette école à taille humaine où j’ai entamé ma formation dans le cadre d’une reconversion avec 6 mois de stages chez Basso et chez Montgolfière (Paris 17e), pour finir chez Alexine à Montmartre ». Aurélie obtient son CAP en 2017 et se rend alors sur le fournil de la Fête du Pain pour une expérience hors du commun. « Je ne suis repartie qu’au dernier jour de cette manifestation, en ayant côtoyé tout le milieu de la boulangerie. J’ai vécu un moment exceptionnel de partage et je me suis sentie accueillie par la profession », se souvient Aurélie.
Publié le 1 décembre 2024
Publié le 15 novembre 2024
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