Sante et sécurité au travail : La carie du pâtissier

Sante et sécurité au travail : La carie du pâtissier

Actualités
Publié le 4 mars 2014

Une étude du RSI a montré que les boulangers pâtissiers consomment presque 4 fois plus de soins dentaires, ont 5 fois plus de couronnes (pour les 18-25 ans), 7 fois plus d’appareil complet (pour les 36-40 ans) que les autres professions. La prévention est pourtant le plus simple moyen pour lutter contre « la carie du pâtissier ».

La carie dentaire est actuellement la maladie la plus répandue au monde. Les métiers les plus touchés par la carie dentaire professionnelle dite « carie du pâtissier » sont ceux les plus exposés aux sucres (pâtissiers, chocolatiers, confiseurs, ouvriers des raffineries de sucres ou des fabriques de confitures et de biscuits).

Le développement de la carie

La carie se développe en 4 étapes : il y a d’abord destruction de l’émail (sans apparition de signes douloureux) puis atteinte de la dentine (apparition de réactions douloureuses au chaud et au froid) et de la pulpe dentaire (apparition de douleurs spontanées et violentes) jusqu’à la destruction de la pulpe dentaire avec prolifération bactérienne autour de la dent. C’est la phase de l’infection dentaire voire de l’abcès.

Les spécificités de la carie du pâtissier

·         Elle est indolore et peut donc évoluer sans que l’on s’en rende compte, si l’on ne se fait pas surveiller par un chirurgien-dentiste ;

·         Elle concerne souvent les dents antérieures, dites « dents du sourire » (incisives, canines) ;

·         Elle est située sur la face lisse de la dent et/ou sur le collet (partie à la jonction avec la gencive) ;

·         Elle est de couleur jaunâtre à noirâtre.

Des mesures préventives

Les mesures préventives permettent d’éviter les préjudices tant fonctionnel, esthétique que social, mais aussi des soins longs et coûteux.

·         Se brosser les dents après chaque repas et en fin d’activité permet d’éviter la survenue de caries, en éliminant les débris alimentaires et en diminuant la survenue de l’acidité buccale.

·         Se rendre tous les 6 mois chez le chirurgien dentiste et lui préciser le métier exercé.

·         Limiter la quantité mais aussi la fréquence de consommation de mets ou boissons sucrés. Leur consommation répétitive tout au long de la journée est source de carie, car elle augmente les temps de contact des sucres avec les dents et maintient en permanence l’acidité buccale responsable de la déminéralisation des dents.

·         Limiter certains gestes professionnels cariogènes comme : manipuler des sucres sous forme molle et collante, goûter fréquemment les mets préparés, tamiser du sucre glace, cuire du sucre, etc.

Toute les molécules de sucre ne possèdent pas le même pourvoir cariogène. Le saccharose, le glucose, le maltose et le fructose ont un pouvoir cariogène bien plus important que le lactose, l’amidon ou le sorbitol.

Informez vos salariés

Vous pouvez télécharger et imprimer sur le site du pôle Innovation une affiche et un dépliant de sensibilisation à « la carie du pâtissier » ainsi qu’une fiche technique pour obtenir un complément d’information.

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