Préparation de la conférence sociale des 7 et 8 juillet   Les représentants de l’UPA reçus par le Président de la République

Préparation de la conférence sociale des 7 et 8 juillet Les représentants de l’UPA reçus par le Président de la République

Actualités
Publié le 30 juin 2014

Une délégation de l’UPA, conduite par son président Jean-Pierre Crouzet, a été reçue à l’Elysée par le Président de la République le 16 juin afin de préparer la conférence sociale des 7 et 8 juillet. Les différentes questions portées par l’UPA ont fait l’objet de longs échanges constructifs. Le Président de la République a souhaité que la conférence sociale mette en avant l’apprentissage ; il s’est montré particulièrement réceptif aux demandes de l’UPA concernant la pénibilité et le travail à temps partiel.

Les représentants de l’UPA ont dénoncé le coût, la complexité et l’insécurité juridique induits par le compte personnel de pénibilité appelant à reporter l’application de ce dispositif. « Le Président de la République nous a assurés que le rapport de Michel de Virville, mandaté par l’exécutif sur la mise en œuvre du compte pénibilité, prendrait en compte les spécificités de métier qui n’ont pas à être considérés comme des métiers pénibles. Seules certaines tâches à l’intérieur de ces métiers peuvent être considérées comme pénibles » souligne Jean-Pierre Crouzet.

« Le Président a également pris conscience des difficultés qu’engendre la loi sur le temps partiel et nous espérons qu’une suite favorable sera donnée à nos demandes » ajoute le président de l’UPA.

Répondant par ailleurs à la nécessité mise en avant par l’UPA de relancer les formations par l’apprentissage au profit de l’emploi, le Président de la République a souhaité que la Grande conférence sociale des 7 et 8 juillet mette un coup de projecteur sur l’apprentissage et qu’elle soit le point de départ d’une vaste concertation visant à détecter tous les freins au développement de l’apprentissage : fiscalité, réglementation, modalités du contrat d’apprentissage, rôle de l’Education nationale. Une demande que l’UPA avait formulée en 2013.

Le Président Jean-Pierre Crouzet a accueilli la réaction du Président de la République en ces termes : « Je suis heureux que le pays se penche enfin sur sa jeunesse. Il est de notre devoir de proposer de nouvelles clés aux jeunes pour bâtir leur avenir professionnel, et d’ouvrir de nouvelles perspectives de développement aux entreprises qui aujourd’hui ne parviennent pas à embaucher. » 

Parallèlement, les membres de la délégation de l’UPA ont pu insister sur les priorités des entreprises de l’artisanat et du commerce de proximité dans le contexte actuel fortement dégradé. Ils ont regretté que la baisse de la fiscalité sur les entreprises soit concentrée pour l’essentiel sur les grands groupes (suppression de la C3S) alors que les moyennes et petites entreprises détiennent un potentiel de création d’emploi beaucoup plus important.

Ils ont souhaité que la baisse du coût du travail prévue dans le pacte de responsabilité soit accélérée, et ont rappelé que l’UPA sera prête à s’engager sur des contreparties en matière de formation des jeunes dès lors que le dispositif d’accompagnement financier des entreprises qui forment des apprentis sera rétabli.

Les membres de la délégation ont également dénoncé le manque de soutien, voire les pratiques abusives, des banques (frais d’intervention exorbitants) dans les cas où les entreprises de proximité rencontrent des difficultés de trésorerie.

Jean-Pierre Crouzet a aussi évoqué la question de la représentativité des organisations patronales dans le cadre de la gouvernance paritaire interprofessionnelle des politiques de formation professionnelle et d’emploi. La loi du 5 mars 2014 relative à la formation professionnelle, à l’emploi et à la démocratie sociale crée un Comité Paritaire Interprofessionnel National pour l’Emploi et la Formation (COPANEF) et des Comité régionaux (COPAREF).

« Nous avons informé les Président de la République de la situation de blocage où nous nous trouvons dans la constitution de ces comités car le Medef réclame 6 postes, pour 3 à la CGPME et 1 à l’UPA, alors que nous demandons une répartition plus équitable, à savoir 4 postes aux Medef, 3 à la CGPME et 3 à l’UPA. Aucune de nos trois organisations interprofessionnelles patronales ne doit être majoritaire à elle seule » considère le président de l’UPA.

Aunis

Crédit photos : présidence de la République/L.Blevennec

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