Les boulangeries recrutent : la presse en parle

Les boulangeries recrutent : la presse en parle

Actualités
Publié le 2 mars 2021

« L’avantage de l’apprentissage en alternance, c’est que vous pouvez trouver une boulangerie près de chez vous pour vous former, il y en a 33 0000 en France », a expliqué Dominique Anract au micro de RTL.

9000 postes sont à pourvoir en France

Dominique Anract, président de la Confédération Nationale de la Boulangerie-Pâtisserie Française s’est exprimé sur les ondes de RTL le 22 janvier dernier sur un sujet crucial : l’emploi !

Ses déclarations ont été reprises dans Le Figaro, Le Point, BFM TV, Capital… 

Le secteur cherche à former rapidement de jeunes boulangers en alternance. « La boulangerie recrute ! » titre le Figaro. « Selon la Confédération Nationale de la Boulangerie et de la Boulangerie-Pâtisserie Française, le secteur est à la recherche de 9 000 employés, à répartir dans les 33 000 boulangeries que compte le pays. Pour se former aux métiers de la boulangerie-pâtisserie, des alternances sont à disposition pour les 16-30 ans. Des réductions d’impôts et de charges peuvent ensuite aider à l’ouverture d’une boutique en zone rurale. C’est une bonne nouvelle pour les chercheurs d’emploi, au cœur d’une crise économique qui ébranle quasiment tous les secteurs d’activité. Les boulangeries, qui n’ont pas fermé leurs portes depuis le début de la crise sanitaire, sont en pleine santé et peinent à trouver assez de main-d’œuvre pour accompagner leur croissance. Le secteur ne manque pourtant pas d’argument pour attirer de nouveaux apprentis aux fourneaux, avec en point d’orgue une promesse de sécurité de l’emploi, y compris en zone rurale ».

Exode urbain

« L’avantage de l’apprentissage en alternance, c’est que vous pouvez trouver une boulangerie près de chez vous pour vous former, il y en a 33 0000 en France », a expliqué Dominique Anract sur les antennes de RTL.

Ces apprentissages, qui peuvent se faire dès après le collège, se font dans des Centres de formation d’apprentis (CFA) et sont complétés, en alternance, par une formation pratique dans une boulangerie. « Aujourd’hui, avec l’exode urbain, vous allez avoir beaucoup d’entreprises à reprendre dans les villages et dans les villes. Il va nous falloir des professionnels donc vous avez une carrière qui est assurée », a poursuivi Dominique Anract.

Comme le rappelle BFM sur son site Internet, des aides financières peuvent en plus être apportées aux artisans qui souhaiteraient s’installer loin des grandes villes, dans les zones de revitalisation rurale (ZRR). Définies par le gouvernement comme un « ensemble de communes reconnues comme fragiles sur le plan socio-économique », ces zones sont listées sur cette page. Ceux qui souhaiteraient y implanter une nouvelle entreprise peuvent bénéficier temporairement d’une exonération d’impôt sur le revenu ou d’impôt sur les sociétés, mais aussi d’une exonération de cotisations patronales.

Pour rappel, l’apprentissage est ouvert aux jeunes de 16 à 30 ans.

RMC, en date du 1er février, reprend également ce sujet d’actualité : pourquoi les boulangers ont-ils du mal à recruter ?

Un métier créatif

Apprenti boulanger depuis déjà trois ans, Paul, 19 ans, a travaillé sans interruption depuis le début de la crise sanitaire.

« Je n’ai jamais été inactif, j’ai toujours travaillé pendant le confinement et pendant le couvre-feu. Personnellement, je ne m’inquiète pas parce que c’est un métier où, si on veut, on peut toujours trouver du travail », raconte l’apprenti d’une boulangerie de Paris (Le moulin de la Croix Nivert) au micro de RMC.

Au-delà de la sécurité de l’emploi, c’est la créativité du métier que Paul apprécie par-dessus tout : « Ce que j’aime vraiment, c’est l’évolution, partir de farine et d’eau et arriver à un produit fini qu’on va cuire, c’est vraiment tout ce parcours qui me fascine », développe-t-il.

Mais selon son patron Jean-Yves Bouillier, qui a été en charge de la confection de la galette à l’Élysée lors de la cérémonie des vœux en l’honneur des artisans boulangers : « On a beaucoup de mal à trouver du personnel, des gens motivés pour faire ce métier-là. C’est un métier dur, il faut se lever de bonne heure et travailler le week-end.  Ça devient un problème, c’est pour ça qu’il faut former des jeunes ».

Pourtant, ce métier de proximité, accessible partout en France, n’a jamais offert autant de débouchés.

« On sait que les jeunes qui sortent de cet apprentissage qui va durer un an ou deux sont surs d’avoir un CDI. Au bout de cinq ou dix ans, ils peuvent s’installer et avoir leur propre affaire. Hors Covid, ils peuvent aussi voyager car c’est un excellent passeport pour l’international, puisque tout l’alimentaire français a une bonne cote », a expliqué Dominique Anract sur RMC.

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