Le syndicat des boulangers de Haute-Saône renaît avec un nouveau Président des plus motivés

Le syndicat des boulangers de Haute-Saône renaît avec un nouveau Président des plus motivés

Actualités
Publié le 8 juin 2020

Jean-Pierre Feuillet est à la tête du nouveau syndicat des boulangers de Haute-Garonne. Boulanger et homme de terrain, ce fervent défenseur
de la boulangerie artisanale souhaite mettre tout en œuvre pour défendre la survie du métier.

Le 5 mars dernier est une date à retenir pour les boulangers de Haute-Garonne. Sans Groupement professionnel depuis au moins deux ans, ils n’avaient plus personne vers qui se tourner ; un vide restait à combler. Et c’est lors de la visite de la Confédération Nationale de la Boulangerie, ce jour là, que la naissance du nouveau syndicat, pour un nouveau départ, fut concrétisée. Dominique Anract, président de la CNBPF et Xavier Casalini, Juriste à la Confédération, s’étaient rendus dans le département pour faire le point et répondre aux questions des artisans sur la nouvelle Charte « Boulanger de France ». La réunion se déroulait à la CAPEB de la Haute-Garonne – siège social du nouveau syndicat – et le moment fut propice pour décider officiellement de mettre en place le nouveau groupement, d’en définir le statut et l’appellation lors d’une assemblée générale constitutive. C’est Daniel Mériot, ancien président du groupement de Haute-Garonne, qui avait pensé à Jean-Pierre Feuillet pour briguer le poste de futur président de la fédération. Jean-Pierre Feuillet avait été vice-président du syndicat auparavant, et c’est sans doute ses convictions et son profil d’homme de terrain qui ont joué en sa faveur. Depuis de nombreuses années, il côtoie les jeunes apprentis et les formateurs dans les CFA, lors d’examens, de concours, de rencontres interprofessionnelles… « La formation, c’est l’avenir de notre métier. J’ai à cœur de faire comprendre aux gens que le métier a beaucoup évolué. Il faut absolument que nous, boulangers, nous nous remettions en question, que nous nous réapproprions notre propre formation, ainsi que le fait maison. Sans nouvelle recherche de créativité ou sans formation, c’est compliqué de survivre de nos jours », affirme Jean-Pierre Feuillet. « Et puis ici, il y a une telle explosion économique dans la région toulousaine… Le milieu rural aujourd’hui devient quasi urbain ! Il nous faut alors apprendre les codes du métier du secteur urbain » reprend-il, « connaître des applis comme « Too good too go » par exemple. Aujourd’hui, on n’est plus seulement des fabricants de pains. Il faut être à l’écoute du client, avoir plus que jamais le sens du service, s’adapter, se remettre sans arrêt en question… ». Jean-Pierre Feuillet estime aussi que « Boulanger de France » est : « Une très bonne chose ! À mon sens, cette Charte, on l’attendait depuis longtemps. Sur le terrain, je vais en parler car je suis convaincue de sa nécessité et de son bien fondé. Ceux qui pensent qu’elle est compliquée à mettre en place, sont peut-être ceux qui se sont un peu trop éloignés des valeurs fondamentales de notre métier, et notamment du fait maison. En Haute-Garonne, j’aimerais fédérer un maximum de personnes, même ceux qui ne fabriquent pas tout maison, et les renseigner sur le terrain des dangers de faire cela, car s’ils ne se différencient pas par la qualité, ils ne se différencient pas des terminaux de cuisson, et cela dessert la boulangerie
artisanale… »

Lila Enfrun

Union des Artisans Boulangers, Pâtissiers de Haute Garonne, 56 rue Benjamin Baillaud, 31500 Toulouse

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