Sécurité des aliments : comment faire face aux contrôles d’hygiène ?
Publié le 1 novembre 2024
Quatre mois après les terribles inondations qui ont touché la ville de Biot (06), la boulangerie-pâtisserie Brion a rouvert ses portes. Grâce au soutien de la MAPA, de la Fédération de la Boulangerie-Pâtisserie des Alpes-Maritimes et de la Confédération Nationale, le commerce est le premier des sept boulangeries gravement sinistrées à réussir ce challenge.
Le 3 octobre dernier, la commune de Biot vivait, après 1 h 30 d’orage, une inondation d’une rare violence. Parmi les sinistrés, la boulangerie-pâtisserie Brion a vu ses vitrines céder sous les eaux, et le magasin et le laboratoire envahis jusqu’à une hauteur de 1,60 mètre, détruisant tout le commerce et son matériel. Sans assurance sur la perte d’exploitation, la boulangerie-pâtisserie aurait fermé ses portes.
Philippe Brion, gérant de la boulangerie-pâtisserie, explique : « J’ai appelé la MAPA dès l’ouverture, le lundi matin à 8 heures. 75 minutes plus tard, l’expert était présent sur les lieux, dépêchant une entreprise en charge du nettoyage et du déblaiement. Le commerce était nettoyé, vidé de ses matériels, prêt pour les gros travaux dès le vendredi. »
Pour l’accompagner dans la mise aux normes du nouveau bâtiment, Philippe Brion a pu s’appuyer sur la Fédération des Boulangers-Pâtissiers des Alpes-Maritimes. Son président, Claude Batel, par ailleurs élu Chambre de Commerce des Alpes-Maritimes, s’est particulièrement impliqué aux côtés du boulanger sinistré. Dans notre édition du 15 décembre dernier*, il déclarait : « L’une des choses les plus importantes après un événement de cette ampleur, c’est de rouvrir le plus rapidement possible. Plus vous restez fermés longtemps, plus vous risquez d’avoir du mal à repartir et à retrouver votre clientèle. Il faut donc aussi qu’à l’arrière, les assureurs suivent les dossiers comme il faut. C’est pour cela que nous, organisation professionnelle départementale, nous avons un rôle à jouer dans cette situation. »
Les travaux ont pu démarrer grâce aux versements de la MAPA. À la fin du mois de janvier, le pétrin, la diviseuse, le surgélateur, la chambre de fermentation… étaient installés, le bâtiment prêt pour les finitions. Le 25 février, les vitrines étaient pleines, le commerce rouvrait.
Face à la rapidité avec laquelle le boulanger a repris, le président de la Fédération l’a sollicité afin de partager son expérience avec les autres professionnels qui n’ont pas repris l’activité. Philippe Brion explique : « Il suffit de choisir la bonne assurance, avec les bonnes options. Par exemple, grâce à la perte d’exploitation, la MAPA me suit même après l’ouverture du magasin, jusqu’à ce que je retrouve mon chiffre d’affaires, et ceci, pendant 24 mois. » Et d’ajouter : « Il m’a été plus difficile de me faire rembourser mon scooter qui n’était pas assuré à la MAPA que ma boulangerie entière ! »
Celui dont les parents, boulangers, étaient déjà assurés à la MAPA, commente : « La MAPA est vraiment l’assureur spécialisé de notre profession. Chaque année, la commerciale passe pour réévaluer mon contrat. Par exemple, j’ai refait mon magasin, acheté du matériel… Grâce à cette réévaluation, j’ai pu être indemnisé à hauteur de mes investissements. »
Touché par la solidarité en provenance de tout l’Hexagone, le boulanger-pâtissier exprime également sa surprise quant à l’engagement de la mutuelle d’assurance à ses côtés : « Le directeur général de la MAPA, M. Loizeil, m’a appelé à la maison. M. Blais, l’inspecteur régleur, est venu à plusieurs reprises de Saint-Jean-d’Angély. À la MAPA, on sent qu’on n’est pas un numéro, qu’on est une personne. »
*Les Nouvelles de la Boulangerie, n° 904
Publié le 1 novembre 2024
Publié le 1 novembre 2024
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