Garges-lès-Gonesse accueille la première école de l’inclusion par le sport et l’emploi

Garges-lès-Gonesse accueille la première école de l’inclusion par le sport et l’emploi

Actualités
Publié le 30 juin 2021

Le maire de Garges-lès-Gonesse (Val-d’Oise), Benoît Jimenez, concrétise un projet qui lui est cher. C’est dans sa commune, au centre sportif Pierre-de-Coubertin et avec la bénédiction de deux ministres déléguées, Roxana Maracineanu et Brigitte Klinkert, et du haut-commissaire à l’emploi, Thibaut Guilluy, notamment, qu’a été officiellement lancée, le 27 mai, la première école de l’inclusion par le sport.

Le dispositif développé par l’Agence pour l’éducation par le sport (APELS) dont le slogan est « Le sport comme diplôme » repose sur l’intervention des éducateurs sportifs formés à l’insertion professionnelle. Les jeunes repérés dans les clubs sont accompagnés vers l’emploi pendant deux à six mois.

Dominique Anract, président de la Confédération Nationale de la Boulangerie et Pâtisserie Française, participait à une table rondesur le thème « Ils s’engagent pour l’inclusion par le sport » en présence d’Olivier Gavalda, directeur Général du Crédit Agricole Ile-de-France, Marie-Claude Jarrot, Maire de Montceau-Les-Mines, et Eric Verlhac, directeur Général de l’Association des Maires de France.

En 2021, l’école va se déployer sur une dizaine de territoires en France, avec pour ambition d’accompagner près de 2 000 jeunes peu ou pas diplômés vers l’insertion professionnelle par le sport.

« Nous voulions commencer par Garges-lès-Gonesse pour deux raisons », explique Jean-Philippe Acensi, qui a fondé il y a 25 ans l’Agence à l’origine du projet. « D’abord, la municipalité est déjà très active sur le sujet, ensuite, symboliquement, c’est une commune qui porte tous les défis que les politiques de la ville doivent aujourd’hui relever. »

En 2018, déjà, Jean-Louis Borloo trouvait l’idée formidable et l’avait retenue en bonne place dans le Plan Banlieues, remis à Emmanuel Macron. Le 27 mai, l’ancien ministre a assisté au lancement officiel à Garges-lès-Gonesse. Il sera le parrain de la première de ces structures qui vont essaimer aux quatre coins de la France.

À l’échelle nationale, l’Apels a déjà accompagné 1 500 jeunes.

Une dizaine de villes

Le coût de l’opération est d’environ 4 500 € par jeune, sachant que l’école de l’inclusion par le sport est financée à 50 % par le territoire – ville, département et région – à 25 % par l’État, via les subsides des ministères du Travail et du Sport, et à 25 % par les entreprises, qui rémunèrent le recrutement. Les élus sont les principaux prescripteurs.

Après Garges-Lès-Gonesse, l’école se développera dans une dizaine d’autres villes dont Roubaix (Nord), Chanteloup-les-Vignes (Yvelines), Vaulx-en-Velin (Rhône) ou Marseille (Bouches-du-Rhône). Le ministère chargé des sports financera la formation de 500 coachs d’insertion. Le programme a pour objectif d’accompagner environ 1 800 jeunes d’ici à 2022.

 » Une nation sportive est une nation en bonne santé, confiante et épanouie. C’est pourquoi, avec Jean-Michel Blanquer, nous voulons renforcer la place du sport et du corps à l’école : pour inscrire dès le plus jeune âge un rituel sportif durable dans la vie de l’enfant, contribuer à la réussite des élèves et à l’égalité des chances mais aussi forger des citoyens éclairés. Car le sport, c’est la citoyenneté en actes, un cadre privilégié pour apprendre et s’approprier les principes qui fondent le pacte républicain. J’en ai fait l’expérience dans mon parcours de vie « , a souligné Roxana Maracineanu, ministre déléguée en charge des Sports

Pour en savoir plus : www.educationparlesport.com

L’école de l’inclusion par le sport relève quatre grands défis :

– Faire évoluer le rôle du sport en valorisant le club sportif dans toute sa dimension sociale et, en formant à un nouveau métier, celui de « coach d’insertion par le sport » ;

– Faire prendre conscience aux jeunes de leurs qualités et leur redonner confiance en capitalisant sur les valeurs du sport transférables dans leur vie quotidienne et professionnelle ;

– Faire évoluer les pratiques de recrutement des entreprises en privilégiant la diversité des profils et les qualités humaines plus que les diplômes ;

– Accompagner les villes et les régions dans l’insertion professionnelle des jeunes peu ou pas diplômés des territoires fragilisés.

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