Fermeture hebdomadaire

Fermeture hebdomadaire

Actualités
Publié le 1 septembre 2018

Motion à adopter pour pérenniser le dispositif

 

Il résulte actuellement des contentieux remettant en cause les arrêtés préfectoraux de fermeture hebdomadaire une véritable incertitude sur le point de savoir quelle partie doit prouver le changement, ou l’absence de changement, dans l’existence d’une majorité indiscutable favorable à la fermeture hebdomadaire au sein de chaque département. C’est pourquoi Dominique Anract, Président de la CNBPF, a récemment proposé d’adopter une motion (texte ci-dessous) lors de la prochaine assemblée générale des groupements professionnels, puis d’en transmettre une copie à la Confédération.

La compilation de ces motions permettra d’attester, notamment auprès des pouvoirs publics, que la profession demeure mobilisée pour pérenniser ce dispositif qui est indispensable à son attractivité.

 

MOTION RELATIVE A LA FERMETURE HEBDOMADAIRE DES POINTS DE VENTE DE PAIN A ADOPTER PAR LES GROUPEMENTS PROFESSIONNELS DÉPARTEMENTAUX

 

Les arrêtés préfectoraux de fermeture hebdomadaire des points de vente de pain, par l’instauration d’une règle s’imposant sans discrimination à tous les acteurs concernés, garantissent un repos aux salariés et une concurrence loyale facilitant la coexistence de toutes les formes de distribution du pain au bénéfice des consommateurs.

Les boulangers et boulangers-pâtissiers du Département de……….., réunis le……..(date) en Assemblée Générale de leur groupement professionnel départemental, réaffirment leur attachement au maintien et au strict respect de l’arrêté préfectoral de fermeture hebdomadaire des points de vente de pain du Département et s’opposent à toute suppression de ce texte.

 

La parole aux présidents de région boulangère de la CNBPF

Stéphane Rolland, président de la région Centre-Val-de Loire

« C’est en avançant unis et solidaires

que la profession progressera et arrivera à s’en sortir »

 

 

Pourriez-vous nous présenter les spécificités de votre région ?

Le Centre-Val-de-Loire est une petite région composée de six départements : le Cher, l’Eure-et-Loir, l’Indre, l’Indre-et-Loire, le Loir-et-Cher et le Loiret. C’est une région peu peuplée à faible densité de boulangers, qui fait partie des territoires ruraux. Elle ne compte que deux communes de plus de 100 000 habitants : Tours et Orléans.

 

Quelles sont les actions qui ont été mis en œuvre dans votre région boulangère ?

Nous avons mis en place, il y a six ans, une charte 100 % viennoiserie Maison et travaillons actuellement, dans le même esprit, sur une charte Pâtisserie Maison qui est déjà déployée dans le Loir-et-Cher. Ce ne sera toutefois pas une charte 100 % car cela nécessiterait de fabriquer soi-même le fondant et les pralinés, notamment, ce qui est matériellement impossible.

De façon plus générale, nous faisons la promotion de nos métiers au niveau de la région sur les foires, les événements sportifs et culturels, etc. Notre travail est aussi axé sur la communication avec les jeunes que nous rencontrons lors des épreuves des MJB départementaux et régionaux ou lors de nos déplacements dans les CFA. Ces contacts avec les jeunes sont essentiels car ce sont eux l’avenir du métier et de nos entreprises.

Nous nous efforçons également de régler les problèmes entre collègues et orientons nos adhérents en recherche de salariés, ainsi que sur les aides existantes pour financer leurs projets.

En cas de difficulté avec les administrations, il nous est parfois possible d’apporter des solutions. Par exemple, lorsqu’il s’agit d’un problème d’URSSAF, nous mettons l’adhérent en contact avec le médiateur en préfecture et l’accompagnons dans sa démarche afin d’obtenir un étalement de sa dette sans pénalité.

Comment voyez-vous votre rôle de président de région boulangère ?

Il consiste à fédérer mes collègues des autres départements pour se concerter afin de mettre nos idées en commun, analyser ce qui se fait dans certains départements pour le transposer dans d’autres, et ainsi faire progresser la profession dans la région. Même si cette fonction, bénévole, est chronophage, je suis un président qui écoute. Je le fais par passion, à côté de la gestion de mon entreprise et de mes autres mandats, notamment comme élu de la Chambre de Métiers, et aussi de mes autres activités. Tout est question d’organisation et de volonté. Je suis convaincu que c’est en avançant unis et solidaires que la profession progressera et arrivera à s’en sortir. L’adage ne dit-il pas « l’Union fait la force » ?

 

 

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