L’entrepreneuriat au féminin : présentation des dispositifs d’accompagnement dédiés
Publié le 1 octobre 2024
C’est un grand ami de la Confédération Nationale des Boulangers Pâtissiers Français et un artisan d’exception qui vient de nous quitter le 17 mai dernier. Meilleur Ouvrier de France et détenteur de trois Coupes du Monde, le pâtissier-chocolatier-glacier tarbais Elie Cazaussus était l’image même de l’excellence. Il est décédé à l’âge de 60 ans des suites d’une longue maladie.
Issu d’un milieu ouvrier, Elie Cazaussus opte très jeune pour un métier manuel. À 20 ans, un CAP Pâtissier en poche, il ouvre sa première pâtisserie à Bordères-sur-l’Échez (Hautes-Pyrénées), à côté de Tarbes. Mais cette situation ne lui suffit pas et sa soif d’apprendre et de perfectionnement le conduit à suivre de nombreux stages à l’École nationale supérieure de pâtisserie du château de Montbarnier, à Yssingeaux (Haute-Loire) et chez Lenôtre. Avide de se confronter au savoir-faire de ses confrères, Elie Cazaussus décide de participer à de nombreux concours car comme il le disait lui-même : « Le véritable but des concours, ce n’est pas de se mesurer aux autres, mais de progresser et de grandir. » Conscient qu’un CAP ne lui suffira pour relever ces nouveaux défis, il reprend ces études et obtient le titre tant convoité de Meilleur ouvrier de France glacier en 2004. Entre temps, il rejoint l’équipe de France de pâtisserie et dispute les mondiaux qu’il remporte une première fois en 2003. Il réitèrera cet exploit encore à deux reprises en 2009 et 2014, avant d’emmener l’équipe de France au titre mondial en 2018 en tant que coach avec toujours la même philosophie : « La clé de la réussite, c’est de travailler sur son égo et apprendre l’humilité afin d’accepter la critique. »
Elie Cazaussus était également un homme engagé puisqu’il occupait le poste de président de la Confédération nationale des glaciers de France depuis 2015.
Jean-Pierre Crouzet, ancien président de la Confédération Nationale des Boulangers-Pâtissiers Français salue « un homme d’une grande humanité avec qui nous partagions des valeurs communes comme la valorisation de l’économie de proximité, les valeurs de l’artisanat, la défense des savoir-faire ou encore la transmission auprès des jeunes. Nous avons toujours travaillé en synergie et en totale confiance ce qui nous a permis des accords de travaux en commun entre les deux confédérations. »
Le journal Les Nouvelles de la Boulangerie adresse ses sincères condoléances à sa famille et ses proches.
Publié le 1 octobre 2024
Publié le 1 octobre 2024
Publié le 1 octobre 2024