La fermentation au cœur des débats
Publié le 1 décembre 2024
Après plusieurs années de morosité marquées par la pandémie de la Covid-19, la crise énergétique, les conflits à l’international et une période de forte inflation, la notion de plaisir dans l’alimentation fait son grand retour, indiquant un besoin de se faire du bien dans un contexte géopolitique et économique tendu. C’est ce que laisse apparaître l’étude SIAL Insights menée dans le cadre du Salon International de l’Agroalimentaire de Paris, en partenariat avec les experts partenaires Kantar, ProtéinesXTC et Circana, qui offre tous les deux ans un éclairage sur les tendances et les attentes des consommateurs dans leur alimentation. Présentation.
Tout d’abord, replaçons les faits dans leur contexte. Depuis deux ans, la conjoncture économique a été et est encore impactée par l’inflation avec, au premier rang, la hausse historique des prix de l’alimentation qui a souvent dépassé le taux d’inflation globale. Sous le coup de cette augmentation, les dépenses alimentaires ont progressé, y compris en restauration. Cependant, cette hausse des dépenses liée à cette « alimentation sous inflation » s’est accompagnée d’une baisse tendancielle des volumes, la décroissance devenant un levier de préservation du pouvoir d’achat, amenant ainsi 44 % des consommateurs à modifier leurs achats alimentaires pour cause d’inflation. En France, un des pays les plus touchés d’Europe par cette inflation alimentaire, toutes les catégories sociales déclarent avoir moins consommé, avec un taux particulièrement élevé chez les plus modestes (73 %) par rapport aux plus aisés (46 %).
Publié le 1 décembre 2024
Publié le 1 décembre 2024
Publié le 1 décembre 2024