L’entrepreneuriat au féminin : présentation des dispositifs d’accompagnement dédiés
Publié le 1 octobre 2024
éC’est après avoir travaillé plusieurs années chez Hélène et Yannis Jauzelon, à Chizé puis à Beauvoir (au sud de Niort) que Jessy Bonnet, 27 ans, a repris il y a trois ans une boulangerie à Aiffres dans les Deux-Sèvres, rebaptisée « Délice et gourmandise », en s’associant avec son ancien patron et maître d’apprentissage, Yannis et son épouse Hélène. Ces derniers, qui croyaient en lui, l’ont bien appuyé auprès des banques, grâce à leur notoriété d’artisans boulangers bien installés et à leur soutien financier (90% des parts). D’après Jessy lui-même, ils ont été de bons conseillers au moment de chercher l’affaire idéale à reprendre, et l’ont été pour toutes les démarches d’avant installation. Jessy sait qu’il peut encore et toujours compter sur son ancien employeur, en cas de besoin d’un conseil ou d’un avis. L’ancien patron laisse aujourd’hui son jeune poulain se débrouiller et voler de ses propres ailes dans son rôle de gérant et d’artisan boulanger, mais il n’est jamais très loin. Il a l’habitude de former des apprentis, mais s’investir autant dans l’installation de l’un d’entre eux est une première. Jessy Bonnet en est très fier.
Il parle de son ancien Maître d’apprentissage avec beaucoup de respect et d’admiration. Celui qui l’a formé pour son Brevet Professionnel, est celui qui lui a donné le goût des responsabilités, lui a accordé sa confiance dès le début, à la boulangerie de Chizé. L’homme lui a ensuite proposé de continuer à travailler pour lui, en tant qu’ouvrier, et en devenant ensuite le chef boulanger de sa deuxième boulangerie à Beauvoir. « C’est grâce à Yannis que j’ai tout appris dans la manière de travailler, c’est un très bon professionnel. Il est convivial, respectueux, il accorde une grande part de confiance à ses employés. C’était agréable de venir travailler à ses côtés », se souvient Jessy, reconnaissant.
Il n’a rien oublié de ses années-là ; elles ont été fortes en enseignements, mais aussi riches de nombreux moments partagés autour du métier de boulanger-pâtissier, comme les Fêtes du Pain en plein air autour de fours anciens, etc.
« C’était une belle rencontre. Je suis tombée sur un super maître d’apprentissage, sur qui j’ai pu compter. Humainement, ça a bien collé. Et professionnellement, j’ai beaucoup appris » déclare Jessy. « Il y a encore 5 ans, je le vouvoyais… Aujourd’hui, c’est un ami ».
Lila Enfrun
Publié le 1 octobre 2024
Publié le 1 octobre 2024
Publié le 1 octobre 2024