Sécurité des aliments : comment faire face aux contrôles d’hygiène ?
Publié le 1 novembre 2024
Les artisans, les commerçants et les professionnels libéraux embauchent, mais ce dynamisme se heurte à des difficultés croissantes pour trouver de la main d’œuvre. C’est l’un des principaux enseignements du baromètre U2P sur l’embauche dans les entreprises de proximité au premier semestre 2022, réalisé avec l’institut Xerfi Spécific.
Près de 21 % des entreprises de proximité ont embauché au premier semestre 2022, contre 18 % au premier semestre 2021. À l’exception de l’artisanat du bâtiment et de l’alimentation, tous les secteurs d’activité ont ainsi augmenté ou maintenu leur niveau d’embauche. C’est dans les professions libérales du droit (+ 12 points), l’artisanat des services (+ 8 points) et l’artisanat de la fabrication (+ 7 points) que cette hausse est la plus marquée. À l’approche de la période estivale les besoins en main d’œuvre sont restés élevés dans l’hôtellerie-restauration, qui conserve le taux d’embauche le plus élevé (31 %).
Cette hausse généralisée des embauches se double même d’une hausse du nombre moyen de salariés recrutés, qui s’établit à 1,8 contre 1,6 au premier semestre 2021. Là encore, tous les secteurs d’activité sont concernés, hors l’hôtellerie-restauration. On relève une progression notable dans les professions libérales du droit et le commerce alimentaire de proximité, l’un et l’autre ayant pratiquement doublé l’effectif recruté en moyenne avec respectivement 2 et 1,9 salariés recrutés, contre 1,2 pour les deux secteurs un an plus tôt.
L’absence de candidatures
Au premier semestre 2022, les entreprises de proximité ont conforté leur place d’employeurs pérennes proposant des emplois de qualité, avec des CDI largement majoritaires (53 %). Fidèles à leur ADN, elles continuent à recruter et à former massivement des apprentis et des alternants, qui représentent 9 % des embauches.
Pour autant, les difficultés de recrutement s’accentuent : 35 % des entreprises y sont désormais confrontées, contre à peine 30 % un an plus tôt. Le principal motif invoqué est l’absence de candidatures, citée par 71 % des entreprises interrogées, un niveau jamais vu ces cinq dernières années. En outre les problèmes de qualification, cités par 51 % des entreprises de proximité, constituent toujours un obstacle majeur à leur développement.
L’apprentissage et la professionnalisation constituent une réponse centrale aux besoins en compétences des entreprises de proximité. Aussi, afin de sécuriser le financement de la formation professionnelle, l’U2P préconise que les aides à l’alternance soient réservées aux entreprises de moins de 250 salariés. Considérant qu’il s’agit en outre d’une modalité de formation initiale, elle juge que l’État doit contribuer pleinement à son financement et seconder les efforts de formation des chefs d’entreprise de proximité.
Carole Grandjean nommée ministre déléguée chargée de l’Enseignement et de la Formation professionnels
Alors que les filières de formation professionnelle, en particulier l’apprentissage, ont montré leur efficacité pour insérer les jeunes dans la vie professionnelle et contribuent à limiter les pénuries de personnel, il était important d’envoyer un signal de confiance aux jeunes et aux entreprises qui sont en recherche de compétences. C’est aujourd’hui chose faite avec la nomination de Carole Grandjean au poste de ministre déléguée chargée de l’Enseignement et de la Formation professionnels auprès du ministre du Travail, du Plein emploi et de l’Insertion et du ministre de l’Éducation nationale et de la Jeunesse. Spécialiste de la négociation, des relations sociales et des ressources humaines, la ministre a, notamment, était responsable politique de la loi « Liberté de Choisir son Avenir Professionnel » et co-rapporteure de la loi pour renforcer la prévention en santé au travail.
Publié le 1 novembre 2024
Publié le 1 novembre 2024
Publié le 1 novembre 2024