Daniel Laidin, Président de la région Pays de la Loire

Daniel Laidin, Président de la région Pays de la Loire

Actualités
Publié le 1 février 2019

« Pour moi, le plus difficile n’est pas de faire venir de nouveaux adhérents, mais de les conserver »

Quelles sont les particularités de la région Pays de la Loire ?

Composée de cinq départements – Loire-Atlantique, Maine-et-Loire, Mayenne, Sarthe, Vendée – notre région a eu la chance de ne pas avoir été modifiée lors du redécoupage territorial opéré par la loi NOTRe de 2015, ce qui a facilité la poursuite des opérations déjà lancées. Coté particularité, on note un fort impact touristique dans la Loire-Atlantique et la Vendée, ce qui a une incidence sur la santé des entreprises de ces deux départements, avec à la clé aussi, des difficultés de recrutement de personnel saisonnier.

Pouvez-vous nous présenter les opérations mises en place au niveau régional ?

Parmi les opérations mises en place au niveau régional, la plus importante sans doute, et qui fonctionne, est la diffusion deux fois par an à l’ensemble des boulangers, adhérents ou non à un groupement, soit environ 1 600 professionnels, d’un catalogue leur proposant une série d’actions commerciales, à prix préférentiel pour les adhérents, à mettre en place dans leur boutique, autour de différents thèmes comme la galette, la Fête des Mères, Pâques, ou encore la Saint Honoré, que leur groupement aide à construire. La région soutient également les départements qui traversent une difficulté passagère : récemment, elle a été à l’initiative du partage des tâches entre les départements voisins de la Mayenne, afin de permettre à celui-ci de se redresser.

La région organise aussi la représentation politique de chacun de ses départements dans les Commissions de la Confédération ; nous nous réunissons actuellement 2 à 3 fois par an, et envisageons d’accroître le nombre de nos rencontres en recourant à la visio-conférence. Après, nos actions régionales sont limitées parce que nous manquons de moyens financiers.

Votre objectif, à travers ces opérations, est, on l’imagine, de convaincre le plus grand nombre de boulangers d’adhérer aux groupements départementaux de votre région ?

Effectivement, mais je tiens à souligner que, pour moi, le plus difficile n’est pas de faire venir de nouveaux adhérents, mais de les conserver. C’est pour cela qu’il est indispensable de mettre en place de nombreux services afin de les fidéliser. Ainsi, beaucoup de fédérations départementales disposent d’une bourse à l’emploi, aussi bien pour les salariés que pour les apprentis. C’est un vrai service que, en tant que président de région, j’ai toujours souhaité ouvrir à l’ensemble des boulangers, même non adhérents. Autre facteur d’adhésion à un groupement professionnel : les concours produits que l’on organise, ouverts à l’ensemble des boulangers, avec un tarif d’inscription préférentiel pour les adhérents aux groupements départementaux. Ces concours mettent en avant les entreprises qui fabriquent de bons produits, sans pénaliser les perdants. Je souhaiterais aussi étendre aux autres départements le dispositif de prêt d’honneur mis en place par la Vendée sur ses fonds propres au profit des jeunes entreprises qui s’installent. L’octroi de ce prêt est subordonné à l’adhésion au groupement ; une fois « capté », l’adhérent reste en raison des autres services dont il bénéficie.

Il faut aussi relever, c’est important, que la Fédération est connue par ceux qui entrent dans la profession car les CFA nous ouvrent la possibilité d’intervenir devant les jeunes en formation niveau 4 tous les ans. 

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