Sécurité des aliments : comment faire face aux contrôles d’hygiène ?
Publié le 1 novembre 2024
Moment très attendu chaque année, l’assemblée générale de la CNBPF s’est tenue lundi 24 mai à l’Auditorium d’AG2R La Mondiale.
Le président Dominique Anract a entamé les débats en souhaitant la bienvenue aux nouveaux élus « qui ont accepté de s’engager » et en saluant ceux qui ont quitté leurs mandats après avoir servi leur profession.
Le rapport financier a ensuite été validé à l’unanimité, tout comme l’augmentation de 1 € de la cotisation confédérale qui passe ainsi à 50 € pour l’année.
La Charte Qualité
Les élus sont par la suite revenus sur les grands dossiers de cette année 2019 avec notamment la future adoption de la Charte Qualité.
« La boulangerie artisanale est de plus en plus concurrencée par la boulangerie industrielle. Notre seule solution face à cela est de devenir encore meilleurs pour nous démarquer. Pour ce faire, nous disposons de quatre atouts essentiels : le fait maison, l’offre diversifiée dans nos boulangeries, la proximité et la qualité de notre relation avec les clients, et au-delà, ne pas négliger notre indépendance qui fait que chaque boulanger est unique », a précisé le Président Anract avant de marteler les maître-mots de cette assemblée : « aider, mobiliser et unir ». Rappelons que ce projet de charte vise à conserver la confiance des consommateurs à l’égard de la profession en les assurant que les produits emblématiques du métier sont faits « maison » tout en se démarquant des chaînes de boulangeries qui se limitent à la seule fabrication du pain. Le contrôle qualité sera effectué par une tierce partie tous les deux ans. « Amener tous les boulangers à retrouver leur métier est une question de survie. C’est pourquoi il nous faut des normes de qualité supérieures aux normes réglementaires », a insisté Dominique Anract. Toujours dans cette même logique, les élus ont pu découvrir la future campagne de communication dédiée au croissant d’artisan.
La représentativité patronale
L’attention des élus a été attirée sur une évolution du paysage syndical qui risque de se dessiner demain, si nous ne nous mobilisons pas fortement aujourd’hui. La Fédération des entreprises de boulangerie (FEB), organisation patronale représentant les industries et les terminaux de cuisson a, comme le secteur de la GMS, une stratégie qui tend à s’accaparer l’image de l’artisanat.
Ainsi en est-il du terme « boulanger » dans sa communication, tendant à faire croire aux tiers, ainsi qu’à notre proche environnement, qu’elle est le représentant du secteur : de pseudo enquêtes sondages « pain au chocolat, croissant, la présentation de la FEB comme représentante des artisans boulangers de plus de 20 salariés… » et, surtout, le dossier de la fermeture hebdomadaire.
La FEB va même au-delà en proposant directement une adhésion à sa structure en adressant des courriers pour obtenir l’adhésion des artisans. Qu’elle le fasse en 2019 n’est pas un hasard, car cette année est celle qui sert à la mesure de la représentativité des organisations professionnelles.
Christian Martin, vice-président de la Confédération en charge de la commission économique, fiscale et sociale a souligné qu’il est plus que jamais nécessaire de redoubler d’efforts pour que les industriels du pain et leurs supplétifs de la grande distribution ne soient pas demain aux manettes de notre destin.
Publié le 1 novembre 2024
Publié le 1 novembre 2024
Publié le 1 novembre 2024