Assemblée Générale : L’importance de l’engagement collectif de la Boulangerie Française

Assemblée Générale : L’importance de l’engagement collectif de la Boulangerie Française

Actualités
Publié le 23 octobre 2011

La Confédération Nationale de la Boulangerie-Pâtisserie a tenu une Assemblée Générale, le lundi 6 décembre dans les locaux d’AG2R-La Mondiale à Paris, avec deux points à l’ordre du jour : la présentation des résultats d’une enquête réalisée par Opinion Way sur le commerce de détail et un débat sur l’importance de l’engagement collectif de la Boulangerie Française.

 

Jean-Pierre Crouzet a souhaité ouvrir le débat sur la nécessité pour la Boulangerie-Pâtisserie française, de s’engager collectivement sur certains grands dossiers qui sont essentiels. « Gardons nos spécificités individualistes qui sont notre raison d’exister et qui font notre diversité, mais que cela ne nous empêche pas de nous rassembler dans des actions collectives lorsque l’enjeu est l’avenir de la profession », a lancé le président de la confédération.
« Si nous n’avions pas eu une force collective pour intervenir auprès des parlementaires sur l’amendement qui proposait de porter la TVA sur la viennoiserie de 5,5 % à 19,6 %, quels sont ceux d’entre nous qui auraient été capables d’augmenter, du jour au lendemain, leurs viennoiseries de 15% ? » demanda le président, citant l’actualité récente.
L’annulation de cet amendement démontre bien la nécessité d’une force collective.
Sur une action comme la Fête du Pain, que bien d’autres professions nous envient, comment expliquer le manque d’engagement personnel des boulangers et des boulangères ? Trop peu d’animations sont organisées dans nos boutiques à l’occasion de ce grand événement qui bénéficie, année après année, d’une couverture médiatique incomparable.
Après ce constat, le président a appelé tous les présidents départementaux à mener, avec les boulangers sur le terrain, une réflexion sur trois dossiers qui sont d’ores et déjà essentiels pour l’avenir de la boulangerie-pâtisserie et qui, faute d’engagements collectifs, pourraient bien se retourner contre la profession.
Il s’agit de la question du sel dans le pain, de la fermeture hebdomadaire et de la nouvelle identité visuelle de la boulangerie.
  Sur le sel dans le pain « Ce serait la pire des choses que, faute d’engagement des boulangers, une loi les contraignent à baisser le taux de sel dans le pain, du jour au lendemain » a souligné le président. « Je sais que ce n’est pas facile, je sais les difficultés. Je me bats aussi à Bruxelles car nous y sommes confrontés à travers des directives européennes qui iraient bien en dessous des 18 g de sel au kilo de farine, sachant que les Italiens du nord ne mettent pas de sel dans le pain et que les Autrichiens plaident la cause des 12 g. Nos amis allemands sont dans le même cas que nous » précisa le président. Quelques expériences ont montré qu’il est possible de réduire le taux de sel dans le pain sans que cela nuise à sa commercialisation, à condition de le faire progressivement, voire en utilisant des techniques qui compensent les aspects gustatifs liés à cette réduction du sel.

 

Sur la fermeture hebdomadaire
On sait que l’absence de règles conduit aux extrêmes. Que voulons nous les boulangers ? Voulons-nous le 7/7 qui conduit au 24/24 ou voulons nous continuer d’appliquer les règles majoritaires définies par les arrêtés préfectoraux de fermeture hebdomadaire et les faire appliquer par nos concurrents ?

Sur la nouvelle identité visuelle
« Il y a presque un an, nous avons fait le choix d’une nouvelle identité visuelle pour la Boulangerie. Et toutes les enquêtes marketing confirment le besoin de communiquer une image forte au public ». Le président a rappelé que la confédération s’est engagée avec toute la filière – céréaliers, meuniers, levuriers, équipementiers – pour une campagne de communication en 2011, à la télévision, sur cette nouvelle identité visuelle. « Imaginez que demain nous organisions une campagne de communication sur les grandes chaînes de télévision pour promouvoir notre identité et que celle-ci ne se retrouve qu’insuffisamment dans notre paysage, comment le message serait-il interprété par les consommateurs ? » a demandé le président en guise de conclusion et d’appel à la réflexion sur la nécessité pour la boulangerie, de prendre des engagements collectifs.

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