Allergie, le retour

Allergie, le retour

Actualités
Publié le 20 mars 2022

Le printemps et ses petites contrariétés… Le réveil de la nature résonne comme un comeback du rhume des foins. Les arbres en fleurs vous laissent de glace face à la perspective de passer vos journées un mouchoir à la main. Pour qu’une simple balade en forêt ne se termine pas pour votre nez en chute du Niagara, mieux vaut prendre les devants en sortant de son jeu les bons atouts de la prévention.

Faites un pied de nez à votre rhinite !

Tous les ans, le même scénario se répète. Nez qui coule, conjonctivite, éternuement et grosse fatigue à la clé. Difficile d’échapper aux graminées, à moins d’habiter au pôle Nord et encore… La bonne nouvelle c’est que vous n’êtes pas allergique à tous les pollens ! Et pour découvrir l’origine de vos malheurs, un allergologue effectuera des tests cutanés pour mettre un nom sur le ou les coupables. Une fois l’identité des graminées révélée, il vous sera plus facile de leur barrer la route pour retrouver un nez dégagé et des nuits sereines.

Le piège des allergies croisées

Si vous êtes allergique au pollen de bouleau, il y a de fortes probabilités pour que vous soyez également réactif au kiwi, aux noix ou à la pêche… Les allergènes de pollens et de fruits entretiennent des liaisons dangereuses, sans parler des correspondances entre pollens qui vous sensibilisent à plusieurs types de graminées. Très proches dans leur carte d’identité, le corps a parfois bien du mal à les reconnaître et se trompe facilement en réagissant au quart de tour.

Une allergie sous traitement

Ce n’est pas seulement quand vous ressentez les premiers symptômes du rhume des foins qu’il faut vous précipiter sur vos antihistaminiques ! L’asthme et l’allergie se soignent tout au long de l’année et votre allergologue vous aidera à réévaluer votre traitement régulièrement. Si vous souffrez d’un asthme chronique, un traitement de fond à base de corticoïdes inhalés sera précieux. Quant à votre rhinite allergique, si les antihistaminiques soulagent les symptômes, ils ne la guérissent pas. La seule arme véritablement efficace reste la désensibilisation. Rassurez-vous, vous n’êtes plus obligé de passer par des séances intensives de piqûres. L’immunothérapie s’est adoucie grâce à la désensibilisation sublinguale. Quelques gouttes d’allergènes prises au quotidien pendant 3 à 5 ans et votre réactivité au pollen s’étiole, vous protégeant par la même occasion d’autres types d’allergie. N’attendez plus pour passer un printemps sans fausse note !

Faites barrage au pollen !

S’il est difficile de passer à travers, vous pouvez réduire son impact en adoptant quelques astuces :

– Aérez le matin de préférence, la concentration de pollen est moins dense dans l’air ;

– Évitez de dormir la fenêtre ouverte pour ne pas passer la nuit à éternuer ;

– Sortez toujours avec vos lunettes de soleil pour faire écran aux graminées et limiter le risque de conjonctivite. ;

– Les cheveux sont de vrais nids à pollen ! Lavez-les tous les jours, surtout au retour de balade ;

– Côté déco, résistez à votre envie de tapis, rideaux, coussins qui ne sont que des attrape-poussière ;

– Changez vos draps et taies d’oreiller une fois par semaine pour bien dormir.

Localisez le pollen

L’air que vous respirez est passé au peigne fin grâce au Réseau national de surveillance aérobiologique (RNSA) qui s’appuie sur des capteurs installés dans toutes les régions de France. Un bulletin allergo-pollinique hebdomadaire est consultable en ligne et vous donne toutes les prévisions des émissions de pollens. Vous pourrez également vous renseigner sur les allergènes présents dans chaque ville.

Plus d’infos : www.pollens.fr

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