Allergie : tout savoir sur la désensibilisation
Publié le 1 novembre 2025

Depuis la loi Kouchner de 2002, la prise en charge de la douleur s’est améliorée pour les malades, notamment pour les plus jeunes. La perception des souffrances ressenties chez le bébé a considérablement évolué, après une période pas si éloignée dans le temps où beaucoup de médecins considéraient que le système nerveux des nourrissons n’était pas abouti, les protégeant ainsi des sensations douloureuses. Aujourd’hui, heureusement, il n’est plus question de laisser votre enfant avoir mal, même pour un simple bobo…
Une utilité bien ciblée
La douleur est un signal précieux qui vous permet de détecter une maladie ou une anomalie. Elle est indispensable, mais une fois qu’elle a joué son rôle d’avertisseur, elle ne sert plus à rien et doit donc être prise en charge rapidement. Une douleur aiguë entraîne souvent des pleurs et des plaintes chez le tout-petit. Elle est facilement détectable. Dans le cas de douleur moins lancinante, certains enfants n’expriment pas leur malaise. Mais quand la douleur s’installe, elle modifie le comportement sur le long terme, en entraînant un manque d’appétit, des troubles du sommeil, une déprime passagère… La priorité reste d’évaluer sa douleur.
Une échelle précieuse
La douleur n’est pas ressentie de la même manière par tous les enfants. Pour adapter un traitement, il faut pouvoir déterminer son intensité grâce à une échelle d’évaluation. Pour les bébés qui ne sont pas encore en âge de parler, la mesure de la douleur se fait grâce à une grille comportementale. Certains gestes comme les poings fermés, les pleurs, les grimaces, donnent des indices au docteur. Les enfants un peu plus âgés, entre un et trois ans, vont avoir tendance à montrer où ils ont mal. L’échelle modifiée des visages, qui utilise six dessins de visages prenant différentes expressions, sert à évaluer la douleur pour les enfants jusqu’à sept ans. Quant à l’échelle d’évaluation numérique de 0 à 10, elle est réservée aux enfants qui savent compter. Une bonne évaluation permettra d’ajuster les médicaments. L’enfant prend également conscience que sa douleur n’est pas niée.
Des médicaments adaptés
L’intensité de la douleur nécessite souvent une prescription médicamenteuse pour soulager les enfants. Les antalgiques leur sont accessibles, paracétamol et ibuprofène en tête, à condition de respecter les doses recommandées. Attention de ne pas risquer la surdose en mélangeant les médicaments. Quand la douleur est liée à une intervention chirurgicale, les médecins l’encadreront par un traitement efficace. Tout acte médical, s’il est douloureux, peut être accompagné d’une prise en charge de la douleur.
Soulager la douleur avec les méthodes douces
Le recours aux médicaments n’est pas toujours une solution. Surtout dans le cas de douleurs qui ont tendance à revenir. Les méthodes naturelles sont efficaces pour une douleur modérée et sont bien tolérées des enfants. Ne négligez pas l’écoute ! La douleur se calme en parlant. Votre enfant a la sensation d’être compris. Peur et douleur sont très liées. La peur tombe en mettant des mots sur sa douleur. Prenez toujours ses maux en considération. Votre enfant, mis en confiance, vous donnera alors des indications précises qui pourront être utiles pour un traitement. Les techniques de relaxation, qui utilisent la respiration, sont efficaces pour apaiser les tensions et diminuer la douleur et les angoisses. Placez votre enfant dans un environnement calme et serein et accompagnez-le pour l’aider à se relaxer. Dans une même logique, les massages vont venir détendre le petit malade et réduire les spasmes douloureux. Le toucher est très important pour soulager la douleur et pour réconforter avec un câlin.
Lise Lafitte
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Les plantes vous donnent un coup de pouce
Heureusement que les plantes sont à portée de main pour apaiser les bobos quotidiens…
– Mieux vaut toujours avoir dans sa trousse à pharmacie de l’arnica qui agit sur les coups et les entorses, fréquentes chez les enfants ;
– Un cataplasme à base d’argile peut également être utile contre les contusions ;
– Pour soulager les brûlures, l’huile essentielle de lavande en application directe est idéale ;
– Contre les petites coupures, mettez du miel qui servira d’antiseptique sur la blessure.
Publié le 1 novembre 2025
Publié le 15 octobre 2025
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